Née à Paris, de racines méditerranéennes et briardes, juriste de formation, elle sacrifie sa future carrière
d'avocate pour se consacrer aux études de ses deux garçons
jusqu'à leur départ en pension.
Elle s'en trouva fort
dépourvue et s'adonna
alors aux tourments et aux joies de la peinture, 26 ans après
que Jacques Vallery-Radot lui eut transmis le virus de cet art à la
suite de ses expositions dans la galerie de Denise Valtat, rue de la
Boétie C'est ainsi qu'elle rejoignit l'Union Centrale des Arts
Décoratifs aux ateliers du Carroussel du Louvre.
Laurence Dupontreué peint pour elle, par amour
de l'Art. Elle y exprime les réminiscences de son passé,
les joies et les peines de son présent.
Elle aurait pu rejoindre
les artistes du Romantisme en leur temps, eux qui par ce courant nouveau
exprimèrent de
suivre librement leur inspiration, refusant de réduire leur
art aux sujets imposés par des commanditaires. Tout comme eux,
elle exprime son monde intérieur, ce qui l'émeut..
Ainsi, elle propose une valorisation de la réalité intérieure
et mystérieuse dans un style personnel et pudique.
Elle utilise régulièrement le thème animalier qui est
employé comme un indice ambigu ou comme métaphore pour transcrire
la complexité de l'esprit de l'homme moderne et des rapports qu'il entretient
au quotidien avec ses semblables.
La grande diversité de ses œuvres prouve
sa polyvalence technique et esthétique. Cependant, elle est
fortement influencée par les grands maîtres du cubisme,
du symbolisme et particulièrement du fauvisme... Elle reconnaît
volontiers l'empreinte de Matisse sur l'inspiration qui a motivée
ses débuts dans la peinture. Tout comme le Maître, la
couleur est exaltés, un rappel à la lumière méditerranéenne
de ses origines grecques et un clin d'œil à celui qui réalisa
des œuvres chromatiques à la lumière des villages
de Provence.
Laurence aime Matisse, tout comme elle aime Van Gogh (elle donna d'ailleurs
le prénom de Vincent à son fils aîné) mais aussi
Braque, Giacometti, Claudion... et Latapie dont elle habite aujourd'hui la
demeure à Seine-Port... et si l'âme du peintre veillait sur elle...
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